Benjamin Berkley HOTCHKISS.



Benjamin Berkeley Hotchkiss est né en 1816 à Watertown (Connecticut). En 1855, la A.A. Hotchkiss and Sons, offre au gouvernement du Mexique un canon rayé en bronze avec ses munitions. En 1861, Benjamin Hotchkiss dirige l'arsenal de new York, mais c'est en Europe qu'il poursuit sa carrière. Il établit des liens avec la France où l'un de ses correspondants dépose en 1862 et 1865 des brevets d'invention consacrés aux perfectionnements apportés aux projectiles.

En 1867, il arrive en France et crée une société qui fabrique des munitions. Il entreprend ensuite un voyage en Europe centrale, dans le train qui l'emmène de Vienne à Bucarest, il rencontre un officier qui prétend que le choix de nombreux pays se portera sur un fusil à répétition muni d'une culasse mobile à verrou.

En 1870-1871, il met en place à Viviers (Aveyron) une fabrique de cartouches pour fusils Remington égyptiens, dont il livrera plus de deux millions de cartouches.

En 1871, il s'installe quai de Jemmapes à Paris, il développe un canon-revolver en 1872. L'année suivant, se bureaux se trouvent 27, rue de Choiseul à Paris. En 1875, il rachète une ancienne usine de corsets à Saint-Denis et y installe un atelier de construction mécanique. Le siège social est transféré 21, rue Royale à Paris en 1878. Hotchkiss continu toujours à travailler sur son projet de fusil à répétition muni d'un magasin tubulaire dans la crosse. Il propose un prototype à plusieurs pays d'Europe, expose aussi à l'exposition du Centenaire des Etats Unis en 1876. La firme Winchester est intéressée, elle se porte acquéreur des brevets de Hotchkiss et de plusieurs prototypes. De retour en France, il développe d'autres armes dont un canon à tir rapide en 1879. Il meurt le 14 février 1885 à Paris.

Sa société va poursuivre son oeuvre, elle va réaliser des mitrailleuses, des armes automatiques, puis des voitures, des camions, des véhicules de lutte contre l'incendie. Ses activités prennent fin en 1971.