Type: Modèle 1870 Vetterli (Type Z), ressort court,
poignée démontable à écrou au pommeau
| Longueur | 645 mm |
| Longueur de la lame | 518 mm |
| Largeur | 26 mm |
| Epaisseur de la lame au talon | 7 mm |
| Diamètre intérieur de la douille | 17,7 mm |
Poignée: Pommeau, carcasse et croisière en acier. Plaquettes en corne à profil en arc convexe à l'arrière. Elles sont tenues par deux vis sur cuvette, celle de l'arrière tenant également le ressort qui est court et placé du côté droit. Le talon de pommeau présente un gros écrou dans lequel vient se visser, après être passée dans un orifice pratiqué au pommeau, l'extrémité de la soie qui est filetée. Rainure de fixation sans chanfrein se terminant par une petite dépression en plan incliné. Pas de rainure directrice, mais une encoche dans la bague au niveau de la croisière pour recevoir le tenon du fusil.
La partie métallique visible entre les plaquettes est épaisse de 8 mm. Croisière à bague sans rosettes ni vis de réglage et long quillon recourbé vers la lame.
Lame: Droite, à tranchant, contre-tranchant et gouttière à extrémités pointues sur chaque face.
Fourreau: En cuir noir, garniture laiton. La chape a des bords parallèles et présente un bouton de suspension assez étroit et ovale vissé sur une embase. La bouterolle se découpe sur le cuir selon une courbe concave, elle se termine en un large arrondi bordé d'un dard tout autour et elle est fixée au cuir par deux rivets sur chaque face. Le cuir présente de forts bourrelets au contact avec les garnitures et deux traits longitudinaux déterminent un bourrelet de chaque côté sur les bords.
Remarques: La baïonnette Type Z, à première vue, ne se distingue du Type U que par la présence d'un écrou au talon du pommeau, le léger encastrement des plaquettes dans la croisière et l'épaisseur plus importante de la partie métallique visible entre les plaquettes. En fait, c'est la construction même de toute la poignée qui est différente. On peut le constater quand on observe l'intérieur de la poignée, une fois les plaquettes enlevées. Le pommeau qui est percé au talon pour permettre le passage de l'extrémité de la soie est prolongé au dos et du côté opposé par deux branches métalliques qui forment, à l'avant une fourche, à l'intérieur de laquelle vient se loger la soie. Cette dernière loin de tenir tout l'espace sous les plaquettes va en s'amincissant vers l'arrière jusqu'à devenir une tige dont l'extrémité passe par le trou du talon de pommeau avant de se visser dans l'écrou visible au pommeau. Ce n'est donc pas la soie qui apparaît dans ce cas entre les plaquettes, une fois qu'elles sont remises en place, mais les branches métalliques attenantes au pommeau. Ce nouveau mode de construction apparaît vers 1879, date à laquelle les plaquettes en corne sont définitivement remplacées par des plaquettes en ébonites ou bakélite. Les baïonnettes de Type Z portent sur la croisière un numéro matricule de 3 ou 4 chiffres précédés d'une lettre et le nom de l'arsenal qui les a fabriquées au départ de la lame du côté gauche.
Arme: Vetterli 1871.
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