Type: Epée-baïonnette modèle 1890 de gendarmerie et 1902 de tirailleur indochinois
| Longueur | 635 mm |
| Longueur de la lame | 520 mm |
| Diamètre de la lame à sa base | 14 mm |
| Diamètre intérieur de la douille | 13 mm |
Poignée: En maillechort comme celles du système Lebel. Talon comportant un trou dans le quel vient s'encastrer un tenon à fourche fixé à l'extrémité du fût. La soie, longue de 81,8 mm est retenue par un écrou fendu qui se trouve au fond de ce trou. Une rainure se terminant en arrondi à l'avant est aménagée (lors du moulage et non par fraisage) du côté gauche pour le passage de l'extrémité da la baguette. Verrouillage par bouton-poussoir au pommeau.
Lame: Droite, de section quadrangulaire à pans évidés, du modèle Lebel.
Fourreau: En acier du modèle Lebel, avec bracelet au pontet.
Remarques: La poignée de cette baïonnette ne possède pas de tête circulaire à l'arrière ni de virole à bouton-poussoir comme le modèle 1886 . Elle est toujours en maillechort.
Ce modèle est destiné à la carabine de gendarmerie modèle 1890, il est issu des essais présentés en 1887 par M. Berthier, chef de bureau à la Cie Algérienne des chemins de fer. Ces baïonnettes portent généralement sur la croisière la lettre A (qui désigne la manufacture de Châtellerault suivie d'un numéro de série.
En 1901, le gouverneur d'Indochine demanda un fusil adapté aux troupes indigènes, ce fut le modèle 1902, il était équipé de l'épée-baïonnette identique en tous points au modèle 1890 de gendarmerie. La commande de 1903 fut expédiée au Tonkin, les commandes complémentaires de 1906 et 1907 comportaient donc des baïonnettes à lame longue. En 1912 seulement, cette épée-baïonnette s'étant avérée trop longue, il fut décidé par le ministre de la marine d'adopter une épée-baïonnette, plus courte, en ramenant la longueur de la lame de 520 à 400 mm.
Armes: Bethier Mle 1890 de Gendarmerie, Berthier Mle 1902.
Merci à S.B. pour ces photos.
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