Baïonnette Vidéo
Mousqueton d'essai Arcelin modèle 1856

Mousqueton d'essai Arcelin modèle 1856

Caractéristiques:

Calibre: 12 mm.
Longueur totale: 0,920 m.
Longueur du canon: 0,545 m.
Poids: 2,400 kg.
Capacité: 1 coup.
Pays: France.

Généralités:
Ce mousqueton fut inventé par le Général Arcelin (qui avait réalisé la transformation de l'armement à silex en système à percussion), et mis au point à la Manufacture Impériale de Châtellerault par un jeune ouvrier nommé Chassepot. Il fut fabriqué sur ordre de l'Empereur à 108 exemplaires et distribué pour essai aux Dragons de l'Impératrice, au Premier Carabiniers et au Premier Hussards. Si le système de fermeture à filets interrompus était astucieux et verrouillait fermement la culasse, en revanche l'arme n'était pas pourvue d'obturateur et émettait de très violents jets de gaz au départ du coup, ce qui la rendait dangereuse pour le tireur. Aussi le 8 juin 1858 le Comité d'Artillerie rejettait le mousqueton comme impropre au service.

Description:
La monture est d’une seule pièce, propre à l’arme. La boîte de culasse est de faible épaisseur, elle ne concourt en rien à la solidité de l’assemblage canon-culasse. Elle porte à sa partie inférieure une rainure guide en L , dans laquelle coulisse un têton en T solidaire de la culasse. Sur sa partie droite un chapeau creux coiffe la platine, essayant de canaliser les gaz de crachement vers les eux trous prévus dans cette dernière. Une hausse fixe est brasée sur la partie supérieure. La culasse est la partie femelle de la fermeture, elle porte également sur son diamètre intérieur deux séries de quatre filets interrompus et coiffe à la fermeture le tonnerre. Sa forme est celle d’un gros cylindre, creux à l’avant, plat à l’arrière, avec un pousse-cartouche. Le verrouillage se fait à gauche, au moyen d’un levier brasé, rabattable, portant une encoche qui le sur-verrouille en rotation à la boîte de culasse en partie basse.

La platine, en arrière, est propre à l’arme, avec un ressort de gâchette indépendant et deux trous inégaux d’évacuation de gaz. Elle est fixée par deux vis à têtes noyées, se vissant dans deux rosettes à aile unique.

Les garnitures se composent d’un embouchoir à deux bandes en laiton portant le battant supérieur en fer, capucine, pontet, plaque de couche convexe sont en laiton. La sous-garde est en fer, sans encoche de doigts, elle porte le battant inférieur devant le pontet. Elle est fixée au canon à l’avant par une vis et à l’arrière par celle de la boîte de culasse. La baguette est à tête tronconique percée, elle ne dépasse pas de l’embouchoir afin de laisser la place au pommeau du sabre.

Le canon possède quatre rayures plates de profondeur uniforme au pas de 1 mètre, cinq pans au tonnerre. Une masselotte en déport porte la cheminée de guerre. Un guidon sur embase longue sert de directrice à la douille du sabre, à la partie inférieure, on trouve un tenon en T sans directrice. Il porte le même numéro que le sabre-baïonnette. La partie arrière extérieure du tonnerre porte à droite et à gauche deux séries de quatre filets triangulaires interrompus, c’est la partie même de l’assemblage de fermeture.