13,6 Dreyse Dreyse M 1862
Dreyse Mle 1862

Dreyse Mle 1862
Origine: www.lehussard.fr

Caractéristiques:

Calibre:
13,60 mm.
Longueur totale: 1,355 m.
Longueur du canon: 0,840 m.
Poids vide: 4,770 kg.
Capacité du magasin: 1 coup.
Pays: Allemagne.

Description:
Le canon est plus court que celui du modèle 1841, il mesure 842 mm contre 910 mm. Légèrement tronconique, il présente à sa partie postérieure huit pans courts. Le canon est bronzé extérieurement.

La boîte de culasse reprend les dimensions du Dreyse 41, seuls quelques points de détails diffèrent, notamment la partie antérieure droite de la boîte de culasse qui est légèrement renforcée au niveau du verrouillage de la culasse. La tête de la boîte de culasse, comme sur le précédent modèle est taraudée et sert ainsi d'écrou à l'extrémité postérieure fileté du canon; cette dernière, de forme tronconique, fait saillie hors de la boîte de culasse et est coiffée par la tête de culasse lors de son verrouillage. La boîte de culasse qui n'est pas bronzée mais demeure polie blanc, est reliée à l'écusson par deux vis de fort diamètre qui traverse le fût en sens inverse l'une de l'autre. Sa face inférieure plane reçoit la gâchette et son ressort réunis en une seule pièce sur laquelle s'articule la détente.

La culasse mobile se résume en un ensemble de quatre éléments cylindriques coulissant les uns dans les autres, elle se compose d'une culasse mobile avec sa pièce directrice, d'un manchon et de son ressort d'arrêt plat cranté, d'un porte-aiguille dont la tête fraisée permet de loger une rondelle de cuir et d'un ressort spiral.
La culasse mobile, munie d'un levier de manoeuvre, forme la partie la plus externe de ce mécanisme. Les rainures décoratives que présente le précédent modèle, sur la base du levier de culasse ainsi que sur la partie postérieure de la culasse mobile, disparaissent; cette suppression apporte ainsi une simplification dans le processus de fabrication.

L'aiguille reprend exactement les caractéristiques de celle en usage pour le fusil d'infanterie modèle 1841. Elle comporte donc trois parties réunies entre elles par une soudure à l'étain, la tête, une tige centrale et l'aiguille proprement dite.
La tête cylindrique, en laiton, est filetée à sa partie antérieure, elle peut ainsi se visser dans l'extrémité postérieure du porte aiguille. Lorsque le mécanisme est à l'armée seule la tête de l'aiguille fait saillie du manchon. Cette partie est forée perpendiculairement à son axe pour permettre l'introduction d'une épinglette qui facilite les délicates manoeuvres de retrait d'une aiguille et son remplacement.
Une fine tige de trois millimètres de diamètre, également en laiton, prolonge cette première pièce; son extrémité antérieure est forée selon, son axe, sur une longueur de cinq millimètres pour pouvoir encastrer la partie postérieure d'une mince tige en acier trempé, d'un diamètre de un millimètre et d'une longueur d'environ 67 mm. C'est cette portion terminale de l'aiguille qui devra traverser une partie de la cartouche avant d'atteindre l'amorce de fulminate de mercure située à l'intérieur du sabot. Sa constitution ainsi que la longueur de sa course, lors de la mise à feu de la cartouche combustible, la rendent très fragile. L'encrassement rapide de l'arme pendant le tir et le recuit de l'acier, du à la chaleur dégagée par la combustion des gaz, accroissent encore les risques de rupture de cette pièce délicate.

La présence d'un trait verticale, gravé sur le bord droit de la boîte de culasse, juste en arrière de l'assemblage de cette pièce et du canon, permet de s'assurer de la bonne longueur de l'aiguille pour une arme donnée. Cette donnée doit correspondre exactement à l'espace compris entre l'extrémité postérieure de la boîte de culasse et ce trait tracé verticalement. Cette disposition permet de savoir si la longueur d'une aiguille avant sa mise en place, par exemple, est bien compatible avec les dimensions du tonnerre, car si l'aiguille s'avère trop courte elle n'atteindra pas l'amorce, trop longue, elle viendra se briser sur le sabot ou la base de la balle.

La monture est en noyer. La crosse est dépourvue de joue en relief et adopte une forme plus pentue ce qui facilite l'épaulement, la visée et rend le tir plus confortable. A l'instar du fusil de fusilier la crosse du modèle 1862 se présente en deux longueurs afin de mieux s'adapter à la taille du tireur. Il existe donc une version longueur et une courte reconnaissable au marquage apposé sur la face latérale droite de la crosse, en dessous du grand poinçon de réception. Ce marquage se compose des lettres initiales majuscules L.A. (langer anschlag= crosse longue) ou K.A. (kurzer anschlag = crosse courte). La différence entre ces deux longueurs de crosse n'est que de 19,5 mm.

Les garnitures sont en laiton à l'exception de l'écusson et de la plaque de couche.

L'embouchoir en laiton, ne comporte qu'une seule bande, contre deux pour celui, beaucoup plus long du modèle 1841. Un ressort à pivot assure la fixation de l'embouchoir.

La grenadière et la capucine demeure très semblable à celles du Dreyse 41, leur mode de fixation diffère. Les ressorts à pivot sont abandonnés au profit de ressorts à épaulement qui viennent ainsi buter la grenadière et la capucine. Les battants de bretelle se voient renforcé d'un demi-millimètre pour atteindre quatre millimètres. Leur position demeure identique au modèle 41.

L'écusson, en acier, est encastré dans la monture au niveau de l'emboîtement de la boîte de culasse, à l'endroit où le bois se trouve donc le plus fragilisé.

Le pontet reprend la forme générale du modèle précédent. Toutefois il est plus solidement fixé à la monture. Le nouveau système se compose d'une vis dont la tête, de fort diamètre, est logée à l'intérieur du fût, dans un encastrement situé en dessous de la boîte de culasse. La tige filetée de cette vis traverse le bois, et vient se visser au niveau du pied du pontet qui sert ainsi d'écrou. Cette disposition particulière nécessite le retrait de l'ensemble canon-boîte de culasse pour pouvoir accéder à cette vis.
Une vis à bois, après avoir traversé l'écusson, pénètre profondément dans la crosse et fixe ainsi solidement l'extrémité postérieure du pontet.

La plaque de couche est en acier, le corps adopte une forme légèrement galbée, semblable à celui du fusil de fusilier. Cette disposition permet de mieux épauler l'arme et de répartir d'avantage, lors du tir, le choc dû au recul. Le retour de la plaque de couche est encastré sur le dessus de la crosse, c'est sur lui que sont frappés les marquages régimentaux.


Origine: www.lehussard.fr


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